Le 10 mai, comme on sait, l’Armée allemande viole la neutralité de la Belgique et des Pays-Bas
L’Armée française réplique en allant au-devant d’elle à travers le territoire belge, elle sera encerclée et coupée de ses arrières par l’avancée audacieuse et foudroyante des Panzerdivisionen à travers les Ardennes et jusqu’à la mer du côté de Boulogne. Je ne sais rien de ce que fut pour mon père cette campagne en Belgique, et de la retraite désastreuse qui le mène avec 400 000 soldats français et britanniques jusqu’à Dunkerque assiégée dans les derniers jours de mai. Le lieutenant Jean Gosset réussit à sauver un certain nombre de ses hommes de la captivité en parvenant à s’embarquer avec eux pour l’Angleterre (Douvres). Le 6 juin, ma mère écrit de Vendôme à P.A. Touchard :
J’ai reçu un télégramme d’Angleterre. Jean est là-bas. Soulagement !
La guerre se poursuit et son régiment participe aux derniers combats de Normandie
Le 10 juin, la 7ème Panzerdivision de Rommel, venant d’Elbeuf, est arrêtée devant Fécamp par la résistance de la garnison et descend alors vers Tourville-les-Ifs avant de poursuivre son offensive vers Saint-Valéry-en-Caux. Jean Gosset sera cité à l’ordre de la division par le :
Officier de renseignements du Bataillon, a fait constamment preuve du plus grand courage en s’exposant sans cesse avec un mépris profond du danger, au cours des combats du 10 mai au 20 juin 1940. A, en particulier sous Tourville, reconquis avec une poignée d’hommes qu’il avait ralliés, le terrain qu’une section démoralisée avait abandonné.
Extrait de « Sur les traces de Jean Gosset »
Son journal (dont l’existence a été révélée à la suite de la publication du livre Sur les traces de Jean Gosset par le musée de Besançon) nous détaille son parcours lors des campagnes de Belgique et de Normandie.
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